vendredi 3 juillet 2015

Vases Communicants du 3 juillet 2015 ; Invitée : Danielle Masson

Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...

Suite à quelques échanges, nous avons décidé d’écrire l’une chez l’autre à partir d’une de mes photos envoyées.


Merci de bien vouloir découvrir les quelques mots qu’elle m’a inspirés.



44 ° Celsius à l’instant au thermomètre.
Mais ouf, la Trompette de Jéricho de ses longues tiges feuillues m’abrite de ce soleil cuisant.
Je me cache derrière la grille pour surveiller les différents hôtes du jardin.


Eh, l’abeille, va un peu plus loin pour butiner.
Ne te trompe pas !
Mes joues bien rebondies ne te permettront pas de te repaitre.
Faux bourdon, plus loin aussi.
Va cueillir le nectar des fleurs de mon amie la bignone, mais loin de moi.

Mon amie la bignone me l’a dit ce matin…

Fifi, l’olivier n’aime pas que tu lui broutes les feuilles
Va voir plus loin le trèfle, la luzerne
Ne touche pas aux cucurbitacées
Je souhaite en faire de bonnes soupes l’automne revenu.
Fifi ! Allez ouste !

Mon amie la bignone me l’a dit ce matin…

Mais Mini Coq, c’est le milieu de la journée
Ne t’égosille pas comme cela
Il fait trop chaud
Tu me casses les oreilles
Descends de ton arbre.

Mon amie la bignone me l’a dit ce matin…



François Bon a été à l’origine de ces échanges le premier vendredi de chaque mois. Je les ai découverts alors qu’ils étaient coordonnés par Brigitte Célérier ; Angèle Casanova a pris le relais à partir de novembre 2014. Pour ce mois de juillet où elle est très occupée, Brigitte Célérier est de retour !


Aujourd’hui, j’ai le plaisir d'accueillir Danielle Masson pour ces Vases Communicants et de publier son texte sur La dilettante son texte "Les présents". Merci à elle d'accueillir « Straw doll » sur son blog.



1 commentaire:

  1. On se demande comment les fleurs et les plantes, sans l'aide humaine, font pour se rafraîchir...

    RépondreSupprimer